D’après les chiffres publiés par le Comité des constructeurs français d’automobiles (CFCA) le 1er avril, 249 975 nouvelles immatriculations ont été enregistrées en mars 2016. Dans le détail, la hausse s’élève à 7,5 % pour les voitures particulières, soit 211 264 unités, et à 4,9 % pour les véhicules utilitaires légers, soit 38 711 unités.
Des résultats encourageants et une tendance qui semble s’installer. Ce début 2016 ferait presque oublier la crise qui a ravagé l’industrie automobile depuis 2008. En effet, le premier trimestre 2016 a vu les immatriculations progresser de 8,4 % en France par rapport à la même période l’année précédente, avec 616 357 nouveaux véhicules de moins de 5,1 tonnes mis sur les routes. Pour les seules voitures particulières, la hausse atteint 9,4 % et près de 100 000 nouvelles immatriculations enregistrées.
Les groupes automobiles français profitent largement de ce regain. Avec 139 992 nouvelles immatriculations en mars 2016, ils représentent 56 % des nouveaux véhicules vendus. Le groupe Renault absorbe à lui seul près de 28 % du marché en mars, soit une hausse de 10 %. Quant à PSA Peugeot Citroën, malgré une part de marché légèrement supérieure par rapport à son concurrent, il n’a progressé que de 2,7 % le mois dernier. Mais sur le premier trimestre, la hausse atteint tout de même 5,9 %, loin derrière Renault et ses 8,6 %.
Les marques étrangères bénéficient aussi de l’éclaircie. Le groupe Volkswagen et ses 11,3 % de part de marché au premier trimestre 2016 reste en tête mais la marque progresse moins rapidement que ses petites sœurs du groupe allemand ; + 3,6 % pour Volkswagen qui paye encore les effets du scandale au diesel, + 22 % pour Audi et jusqu’à + 29,6 % pour Skoda.
Sur la même période, Opel s’octroie une hausse de 19 % et Fiat de 12,5 %. Mais le constructeur le plus en forme est Volvo avec ses 26,6 % de progression. Une progression a mettre en perspective avec le nombre de véhicules vendus ; un peu plus de 4 000 entre janvier et mars 2016 quand la marque Volkswagen en écoule dix fois plus.
Côté énergie, les Français privilégient de plus en plus une alimentation propre. Le marché des véhicules diesel est toujours majoritaire mais sa part a sensiblement baissé en un an, passant de 58,8 % à 52,2 %. L’ère du tout gazole semble donc (presque) révolu dans l’Hexagone.
En parallèle, les véhicules hybrides et électriques continuent de progresser avec 4,6 % de part de marché, contre 3,6 % il y a un an. Mais la route est encore longue puisqu’ils ne représentent que 23 000 voitures vendus sur trois mois, soit plus de dix fois moins que les véhicules diesel (270 000) et essence (225 000).
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